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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 10:32

Ce blog va s'éteindre doucement.

Retrouvez moi sur mon nouveau site :

Déambulations

Des humeurs, des lectures, des spectacles, des photos, des articles....

Du partage et de l'émotion. 

A bientôt

 

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 21:25

philippe-jaroussky-168096.jpgPhilippe Jaroussky est l'invité star du Festival de musique Baroque d'Ambronay. A l'occasion de la sortie de son dernier album "Farinelli Porpora Arias", le contre-ténor fera revivre ici le célèbre castra. Accompagnée par le Venice Baroque Orchestra et Andrea Marcon, la voix cristalline, souple et agile du contre-ténor français affronte avec brio les coloratures virtuoses écrites pour Farinelli par son maître, le napolitain Nicola Porpora, dans quelques-uns de ses opéras les plus célèbres. 

Ambronay accueille le premier concert d’une tournée européenne qui s’annonce triomphale !

Ouvertures et airs d’opéras de Porpora, Leo et Cimarosa.

Philippe Jaroussky contre-ténor, Venice Baroque Orchestra, Andrea Marcon direction

Abbatiale d'Ambronay. Jeudi 19 septembre 20h30

Farinelli-Porpora-Arias_disco-vignette-big.jpg 

Site de Philippe Jaroussky  Festival d'AMBRONAY

Carrefour de l'Odéon, France Inter, mercredi 4 septembre : frederic-lodeon-photo-radio-france-620x436.jpg

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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 19:55

fitzJe vous ai déjà parlé du groupe « Irrepressibles » ou d’ « Anthony and the Johnsons », et bien là voilà Fitz. « MoneyGrabber » est un single puissant à qui je prédis un succès fulgurant. Précipitez-vous dans les bacs le 2 mai pour faucher l’album Pickin’up the pieces. .

 

Firtz est franco-irlandais, né à Montluçon d’une mère française et d’un père irlando-américain. Il a pour modèle Serge Gainsbourg et Jacques Dutronc, deux de ses artistes préférés.

Original et décalé Michaël Fitzpatrick a vite eu l’envie de se démarquer des milliers d’autres homonymes qui existent sur son continent et se fait vite appeler Fitz. La chanson vient très vite : « J’ai chanté toute ma vie. A chaque fois que j’ai été triste, la musique a toujours eu la puissance de me guérir, de me sauver. »

 

C’est il y a deux ans, dans la nuit que nait Breakin’ The Chains Of Love. Le premier titre d’un futur album et la pierre angulaire de son style musical : de la soul, qui parle de cœurs brisés, de petites joies et de filles qu’on n’arrive pas à avoir. « C’est venu tout seul. J’ai toujours adoré la Motown et Stax, cette période qui mettait en avant la forme classique des mélodies et des harmonies. Mon père et ma mère écoutaient exclusivement de l’opéra et de la musique classique. Le seul moment où je pouvais écouter quelque chose qui m’intéressait c’était dans la voiture, sur une station qui ne jouait que des « oldies ». Pour moi qui adorait chanter, j’ai tout de suite été frappé par la force d’un Otis Redding, Sam Cooke, Aretha Franklin ou des Four Seasons. »


Vient ensuite le groupe : son ami saxophoniste James King, la belle Noelle Scaggs,
John Wicks, batteur, Jeremy Ruzumna aux claviers et Joseph Barnes à la basse. Les débuts sont durs, c’est dans l’appartement de Fitz, autour d’un seul micro, que tout démarre. Cela me rappelle quelque chose. Suivez-mon regard. Une impression de déjà vu non ?

Puis, les salles s’enchainent. Les rejets. Le découragement. Mais une envie indéniable de réussir et une énergie contagieuse se créée et s’empare du public.
Mélange de soul avec des rythmes plus modernes d’indie rock, de new wave et de pop music .
Vient la rencontre de Maroon 5 ou de Sharon Jones and The Dap Kings – qui leur en apprend beaucoup sur la puissance d’un performer qui partage tout avec son public – et Fitz and The Tantrums sont plébiscités par le magazine Rolling Stone, sont invités dans les shows de Conan O’Brien, Jimmy Kimmel et leurs chansons apparaissent dans les séries Criminal Minds ou Desperate Housewives. Un succès certainement du à la chaleur et à la diversité des mélodies. Chacune des chansons ayant son univers, tout en restant soudées entre elles par une même énergie soul. Si l’on se déhanche sur le tube MoneyGrabber, l’on sourit en sautillant sur Pickin’ Up The Pieces, l’on s’aime sur le slow Tighter, l’on s’amuse et l’on chante avec Rich Girls alors que le message de Dear Mr. President est plus profond et que News 4U et son couplet en français se fait plus romantique.


Une chose est sûre, on n’a pas fini de danser avec Fitz & The Tantrums ! 

 

 

 

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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 18:27


femmes d'orientLe Musée du Quai Branly propose aux visiteurs de voir 150 costumes et parures traditionnelles du Proche-Orient sélectionnés par le couturier Christian Lacroix.

 

S

e rendre au Quai Branly, c’est partir. D’habitude on prend le TGV ou un charter pour se dépayser et fuir le brouhaha assourdissant  de la caiptale. Mais il subsiste encore quelques lieux qui permettent l’évasion. Totale. Vous êtes à Paris intra-muros et vous n’y êtes plus. Parti. Bien loin. Le jardin du Palais-Royal, la place des Vosges, la rue de Bercy et… le quai Branly.

 

Aller au musée du Quai Branly c’est partir en voyage, voguer vers des destinations, aller à la rencontre des cultures, des coutumes et des histoires. Car le musée sait raconter les histoires et vous faire partir. Déjà Teotihuacan, Fleuve Congo, Lapita, Baba Bling, une semaine en Himalaya….. Voici maintenant un aller-retour vers le Proche-Orient avec cette exposition exceptionnelle consacrée à l’Orient des Femmes. De la Syrie jusqu’aux confins du désert du Sinaï, Christian Lacroix nous invite à découvrir parures, costumes, robes et ensembles portées par les femmes. Parées de leurs plus beaux atours il est aisé de les imaginer dans leur quotidien à travers leurs maisons ou dans les rues escarpées des casbahs.

 

L’orient. Les senteurs. Les parfums. Les marchés. Les souks. Leurs habitantes aussi. Bédouines, Paysannes, Gitanes, druzes, femmes de David, de Moïse ou de Jacob. Ce pourrait-etre  aussi Shéhérazade. Toutes ces femmes se sont parées, se sont habillées pour être belles. Ces femmes syriennes, jordaniennes, turques, Ottomanes, Libanaises, Palestinennes ou Egyptiennes ont joué de mille couleurs et se sont transmis les savoirs-faires de la broderie et de la couture pour se donner allure et grâce.

 

Il faut observer chaque tenue. Dans le détail. Observer les couleurs. Observer les coupes. Observer les finitions. Observer les matières. Alors, on y voit les femmes qui s’en habillent. Avec, autour, les bruits des marchands et les paysages. Oui, ces robes sont habitées. La plus ancienne remonte au XIIIème siècle tandis que le reste de la collection nous montre le quotidien du XIXème siècle à nos jours. 

Chaque vêtement nous livre ses points, ses motifs et sa matière. Chaque présentation nous donne à voir l’élégance et le raffinement. Ici ni Dior, ni Chanel et pourtant un défilé de formes et de couleurs. Des noirs et bleus syriens, de l’ocre et du brun bédoin, de l’indigo jordanien. Tout laisse imaginer la coquetterie et l’esthétique des habitantes du croissant fertile.

 

Depuis 5000 ans la soie s’est frayée un chemin dans le commerce et dans la création, provoquant dans notre histoire la découverte de la broderie, du point et de la confection. S’en est suivi le développement de la mode qui, elle, a dicté ses règles et imposé ses styles. Ce voyage qui vous est offert est un hymne au-savoir faire, à la création mais aussi à la féminité et les mots de Chateaubriant dévoileront un peu plus le mystère des femmes d’orient : «  Leur démarche est fière, leur port est noble et par la régularité de leurs traits, la beauté de leur forme et la disposition de leur voile, elles rappellent les statues des prêtresses et des muses ».

 

Ajoutons à cela des poupées, des gouaches et des bijoux, nous auront touchés là les trousseaux les plus précieux du Proche-Orient. Des milliers de femmes. Autant de princesses. 

ALBUM PHOTO

L'orient des femmes, musée du Quai Branly jusqu'au 15 Mai 2011.

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 15:39

eliott fallLa nuit d’Eliott Fall est en ce moment le meilleur remède pour s’émerveiller, comme quand nous étions petits. Tout pareil. Même qu’il y a le loup.

 

C

ette pièce ressort les personnages de contes de nos coffres, parle à nos vieux rêves et nous tire des larmes de rire. C’est déjanté, rythmé et très drôle.

« Au diable les incroyants, au diable les nonchalants…. ». Dans cette pièce il y a des ours, des cochons mal famés, une fée en fin de carrière, un chaperon rouge, une cendrillon nymphomane (de chaussures), une fleur, et un méchant. Mais pour une fois on a devant nous un vrai méchant. Un très très vilain méchant. Son rire résonne encore ce matin dans mes oreilles. Un méchant qui reléguerait les sorcières, fées carabosse, Dracula, Joker, capitaine Crochet et autres Hannibal Lecter au premier rang des personnes à canoniser. Mais pas besoin de vraiment cacher ses yeux, c’est un méchant quand même un peu drôle.


Une histoire pour nos âmes d’enfant.

C’est l’histoire d’une affreuse nuit d’orage où mimi la fille de la vieille milliardaire Von Leska se meurt. Il faut alors suivre les directives d’un vieux grimoire pour trouver l’élu qui saura lui donner un baiser salvateur. La gouvernante Preciosa, véritable fée ratée (ou  travelo magique) aura donc pour mission de parcourir le monde merveilleux de Moon Island, de braver les ruelles sombres et déjouer les mauvaises rencontres pour trouver Eliott Fall, croquemort de son état. Préciosa donnera tout son talent pour éviter pièges et maléfices et assistera même au décès d’un des nains de « l’autre cocaïnomane »… Vous savez, la grande bringue qui mange la pomme..

 

Déjanté et irrésistible

Cette pièce révèle une mise en scène maline et intelligente où gravitent de vrais talents.

La nuit d’Elliot Fall, road movie dont l’univers se situe entre Tim Burton et Shrek est un théâtre musical proche du conte gothique. C’est le fruit d’une commande de Jean Luc Revol (Théatre de Marseille, collaborateur de Philippe Torreton). La Mise en scène est intelligente, il sait donner vie aux personnages, les faire évoluer dans un espace difficile à gérer, entre les changements permanents de décors. Il leur donne plus que vie il leur donne une âme. Ce qui confère à cette pièce un esprit un peu fou mais qui fait tellement de bien.

Coté scène, Sophie Tellier (clips de Mylène Farmer, Emilie Jolie, Mike et divers opéras) réalise une performance scénique et dévoile ses atouts vocaux et théâtraux.  On reconnaitra aussi Olivier Breitman vu dans le Roi Lion et Denis D’Arcangelo révélé par Madame Raymonde. Un coup de cœur particulier à Sinan Bertrand, déjà vu dans le cabaret des hommes perdu qui est une révélation artistique, comédien généreux et prometteur.

 

Une pièce vraiment drôle, une création garantie par la compagnie Théâtre du Caramel Fou et quelques comédiens prometteurs que l’on voudrait bien adopter dans notre petit théâtre personnel les jours de « moins bien ». Dépechez-vous. 

 

La nuit d’Eliott Fall, vingtième théatre, mercredi au samedi 21h30 et Dimanche 17h30 jusqu'au 27 février 2011

 

 

Jean Thévenin

 

 


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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 16:25

pierre santiniCe comédien génial rend hommage au chanteur italien et se fait plaisir. Il chante, occupe l’espace, transforme la salle en un univers intimiste et convivial et nous donne un petit moment de Bonheur

 

La première fois que j’ai vu Pierre Santini c’était fin 2009, dans Douze hommes en colère au Théâtre de Paris. Remarquable aux cotés de Michel Leeb. Pierre Santini est un comédien généreux, qui donne, qui aime faire partager ses passions et les plaisirs de la vie.

Il nous emmène à la rencontre de Paolo Conte son « chanteur de chevet ».Il nous fait découvrir l’univers, nous traduit les chansons, et nous ouvre le coffre secret de sa passion. Pour nous. Cadeau. Il n’y a pas besoin d’être dithyrambique pour simplement dire que Pierre Santini est un véritable artiste. Il a du talent c’est une évidence. Doit-il encore le démontrer ? Le plus de Pierre Santini c’est qu’il se fait plaisir et le partage.  Nous sommes dans l’égrégore. Un artiste donc. Ce récital c’est altruisme, sourires, chaleur et joies de vivre. Tout simplement. Quant au texte du baiser…..

 

Come Di, Pierre Santini chante Paolo Conte au Sentier des Halles 19h30 jusqu’au 14 février 2011.

 

 

 

 

Jean Thévenin

 

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 15:06

Après-Béjart-le-coeur-et-le-courage7Tourné quelques mois après la disparition du danseur et chorégraphe Maurice Béjart, le film "Après Béjart, le coeur et le courage", sort mercredi dans les salles.

Entre poème dédié à la danse, transmission de l'héritage artistique et lettre d’amour au chorégraphe, le film, immerge le spectateur dans le travail de création, navigue entre nostalgie et combativité, angoisse et foi dans l'avenir. Interviews des danseurs et séances de répétitions s'entrecroisent avec des images d'archives car "l'absent rode toujours par là".

Jean Thévenin avec AFP

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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 17:03

2011_1_18_bucarest-maison_article.jpg_medium.jpgLundi, s'ouvrira à nouveau le Centre d'études byzantines qui veut stimuler, grâce entre autres à des débats et conférences, le dialogue entre les chrétiens d'Orient, majoritairement orthodoxes, et ceux d'Occident de rite latin. Une importante bibliothèque a été reconstituée avec 15.000 ouvrages venus d'Athènes et de Rome dont des pièces rares comme "l'euchologue", un gros livre de prières ukrainien de 1646, gravé et écrit à la main, dont n'existent que trois exemplaires au monde. Outre des rayons philosophie ou iconographie, la bibliothèque comprend aussi de nombreux livres sur et par les chrétiens d'Orient, Liban, Egypte, Syrie...

Fondé à Istanbul à la fin du XIXe siècle, l'Institut d'études byzantines dut déménager à Bucarest après l'arrivée du régime laïque d'Atatürk. Là, les religieux français, chercheurs du CNRS reconnus mondialement, sont sommés de partir avec L'arrivée des communistes au pouvoir en 1947. L'un d'entre eux, Emile Jean, réussit à se cacher et organise avec l'aide de quelques étudiants le sauvetage des 25.000 livres, une collection unique au monde. La précieuse bibliothèque traversera le rideau de fer en train, dans des wagons scellés considérés comme "valise diplomatique" et sera accueillie à Paris où elle se trouve encore pour quelques jours.

jean thévenin avec AFP

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 15:50

il_n_y_a_pas_de_kennedy_heureux.jpgOriginal, bien écrit et très inspiré, le documentaire de Patrick Jeudy sur la famille Kennedy est bouleversant.

Joseph Kennedy aurait voulu que l’histoire retienne un mythe, une puissance. Lui, l’ambassadeur, a élevé ses enfants dans un seul but : être parfait et accéder au pouvoir. Pourtant, l’histoire joue parfois de drôles de tours et l’avenir réserve bien des surprises. Aujourd’hui nous retenons des Kennedy des destins brisés, des enfances sacrifiées, des personnalités blessées….

Depuis l’assassinat de John, nous avons eu droit à une pléthore de documentaires. Celui-ci écrit par Gérard Miller est tout à fait original : il donne le point de vue des enfants avec le témoignage des Nannys qui vécurent autour d’eux.

Caroline, Robert, Christopher, Mary, John-John ou David  étaient des enfants quand leurs pères et oncles furent abattus, quand le clan les a pris en charge, quand il a fallu poursuivre…. Des gamins pourris par l’argent et la vanité du pouvoir et pourtant……

Voici un extrait « Ted perdra face à Jimmy Carter. Un Kennedy perdu ? Une première ! Les enfants comprennent que s’en était bien fini pour eux de la politique. Ils étaient égarés, ils deviennent hagards. Ted ne fut que le pilier d’un château de carte.

Sa campagne ratée n’avait qu’exacerber la rivalité entre les cousins, entre les frères. Ted occupait toujours la une des magazines à cause de l’amputation de son fils, de l’alcoolisme de sa femme, mais il ne pouvait faire en rien figure d’autorité pour ses enfants toujours anxieux de savoir qui parmi eux pouvait bien avoir le Don. » *

« Oui, il était écrit que ces enfants descendus du ciel pour habiter avec ivresse la Maison Blanche passeraient leurs vies à tutoyer la souffrance et le malheur. Il était écrit qu’ils offriraient au monde une légende digne de la mythologie mais qu’ils la lui offriraient en laissant le destin prélever sur chacun d’entre eux une livre de chair » * 

Il n’y a pas de Kennedy heureux est un documentaire France 3-Programme 33 présenté par Béatrice Schönberg dans le magazine Hors Série

 

* texte de Gérard Miller.


Jean Thévenin 

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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 14:13

Le festival, dont la quatrième édition aura lien en juin prochain, a donné à ses habitués un avant gout de son originalité et de sa créativité avec quatre soirées exceptionnelles.

 

jerkoffJ

erkoff, c’est un voyage qui vous emmène vers l’inattendu.

Vous partez, vous vous laisser porter et vous ne connaissez pas la destination. Et pourtant vous arrivez. Sain et sauf. Et comme tous les voyages vous en rapportez quelque-chose. Jerkoff c’est cela.


En marge

Je ne vous ferai pas l’affront de vous faire une traduction, c’est portant simple. Comme son nom l’indique, Jerkoff est en marge. C’est un festival des cultures alternatives. En marge de la marche des fiertés. En marge des conventions. En marge des usages. En marge de son propre concept puisque nous avons eu quatre jours de programmation hors des dates habituelles du festival. Quatre jours. Enfin quatre soirées. Au menu : un concert illustré, deux allemands enragés, un parisien exilé à Berlin, une chanteuse ombrageuse, un live de duo norvégien, et une carte de visite bien mystérieuse qu’un inconnu vous distribue.

Voila, c’est cela Jerkoff : de l’inattendu, de la créativité et de la provocation. Cette provocation qui permet à l’art de se rendre plus accessible ou du moins de se donner à tous. Mais la talent de ses deux créateurs en donne l’explication : découvrir l’art, se rencontrer, se mélanger et se parler. Ils ont sans doute du piquer les mots de Bretch qui dit que la « provocation est une façon de remettre la réalité sur ses pieds ».

 

Un esprit

Jerkoff est un festival mais pas n’importe lequel. Il permet à toute forme d’art de s’exprimer et invite les gens à dialoguer à son contact. C’est un esprit. L’esprit Jerkoff c’est de transgresser les règles pour mieux les réapprivoiser. Les créateurs font venir des dj, des artistes et des concepts dans des bars de Belleville, des café des halles ou dans un appartement du XXème. Un esprit qui va à la rencontre de différents univers, des gens, des sons avec beaucoup d’humour. Un esprit qui mélange les genres et les gens. Un esprit qui veut répondre aux maux de la société et aux dangers qui frôlent chaque amant. Un esprit qui vous veut du bien. Un esprit qui enrichit à condition de ne pas s’y perdre.  Un esprit qui se souci de prévention. Prévention des corps. Mais aussi des âmes peut-être. 

Jerkoff à suivre en juin prochain…laissez vous surprendre !!!

 

 jerkoff2

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Pourquoi construire demain ?

Parce que nous voulons tous pour demain, un monde juste, équitable et propre. C'est par le dialogue social et l'incessant travail de concertation que nous arriverons demain au vivre ensemble. C'est en osant inventer de nouveaux projets et en ré-inventant notre rapport au monde que nous arriverons à construire Demain.